[RP] La Septième Porte

Dégageant sa lame du corps maintenant inanimé du cultiste, Erez constata la situation autour de lui. Avec tout ce qu'il s'était passé, il avait agit par réflexe, de manière quasi inconsciente. Bien qu'il ne soit pas franchement habitué à combattre aux cotés d'autres aventuriers il avait clairement identifié qui voulait sa peau, et aux cotés de qui il allait pouvoir se ranger.
Même si dans ce cas particulier, son camp était composé d'un joueur de violon, d'un gros chat et d'une vingtaine de culs-terreux armés de cailloux et de chandeliers trouvés dans le temple...

- "En avant mes amis !
Reprenez ce qu’ils vous ont pris !", commença à entonner le barde.

° J'imagine qu'il va falloir que je m'y mette aussi... °

Il avait beau être plus habitué à divertir les foules qu'a les exhorter au combat, Erez se souvint des différentes fois ou il avait réussi à éviter la bataille en persuadant ses adversaires qu'il ne se laisserait pas attraper sans qu'ils n'y laissent quelques doigts, ou plus.

«  Je ne sais pas ce que vous êtes venus faire ici, ni ce que vous voulez de ces gens, mais sachez que je suis ici sous l'autorité du seigneur de Castel d'If et qu'il est en ce moment même entrain de marcher sur Ziemia après une longue campagne pour s'y reposer. Laissez moi vous dire que s'il advient quoi que ce soit aux habitants de cette ville, il n'aura de cesse de vous poursuivre pour vous torturer et vous tuer », déclama-t-il en brandissant fièrement son majeur qui arborait tout aussi fièrement un des anneaux typiques de la noblesse de Castel d'If.

C'était une véritable bénédiction qu'il eut réussi à récupérer une chevalière durant son séjour chez les nobles. Malgré sa démise, il avait réussi à la conserver en l'avalant, puis... en la récupérant...

° Allez, espérons qu'ils mordent à l'hameçon!!°

«  Que vous soyez ici pour les pierres précieuses
Ou que vous ayez choisi de prendre nos vies,
Sachez que nous battrons vos faces disgracieuses,
Avec autant de ferveur que.. que euh... QU'UN VEAU TÊTE LE PIS »

* Erez se frappe le visage de la main, l'air défait*

° Mais qu'est-ce qu'il a bu celui la ? Il est aussi calme qu'il est poète °

Malgré ce chant pour le moins... inhabituel, le groupe de villageois semblait porté par la musique et leur regard était passé d’apeuré à vaillant et combattant. Devant tant de détermination, les cultistes commencèrent à reculer...

Duzoa

Duzoa avait rassemblé 5 de ses hommes. Ensemble, ils réussissaient à tenir à distance la populace qui était sortie du temple. En petit groupe discipliné, ils se repliaient en direction des tours de guets. Là ils pourraient bénéficier d'un soutien efficace de la part de leurs archers.

°Tout est allé si vite°

Il y a eu l'explosion puis... tout n'était pas encore très clair. Lui-même avait été soufflé sur plusieurs mètres. Lorsqu'il avait ouvert les yeux, les villageois avaient commencé à se rebeller.
Les quelques paysans un peu trop téméraires gisaient maintenant au sol, mais la grosse majorité continuait de les presser à coups de jets de pierres et d'armes de fortune trouvées en toute hâte.
Fred et Tark avaient été pris à partie au début du soulèvement. Il n'allait pas laisser ses camarades mourir.

- "Formation Delta ! On reste groupés. Autorisation de tuer ces fumiers si ils s'approchent !"

Achemix entrouvrit les yeux, tout était flou.
*souriant comme un gamin débile* °Mouarf, Jan m’a encore eue… il faut vraiment que j’arrête de la suivre, sinon il va vraiment m’arriver des bricoles°
*Image devenant de plus en plus nette*
Ses yeux assimilaient petit à petit l’information d’un visage étrange, assez mince, jamais vu auparavant.

-« t’es qui toi ? »

*perdant immédiatement son sourire*
« C’est pas moi j’vous jure, je faisais une machine à ramasser la neige !»

*clignant des yeux, puis se redressant sur les fesses, regardant l’étranger, surpris, puis a droite, puis a gauche, puis de nouveau l’étranger*
« Il neige pas ? »

-« non il neige pas non … »

-« […] » *se grattant la tête*

-« […] »

-« […] » *arrêtant de se gratter la tête* « QUOI ? »

°j’aurais mieux fait de le laisser crever, j’ai usé ma magie pour rien…° pensa l’inquisiteur.
-« Bon, quand t’auras finis de roupiller, y’a l’air d’avoir de l’ambiance la bas» dit l’étranger en pointant la direction des tours de guet. « rejoins la fête ! ».
Il partit en souriant.

Achémix se redressa tant bien que mal en grommelant des insultes. Sa jambe droite lui faisait un mal de chien. Il jeta un regard au temple, remit en place ses idées, puis suivi l’humain en boitillant.

Devant le temple, les villageois en age de se battre sortaient un par un. Les deux gardes morts ou mourants se faisaient dépouiller de leurs armes et armures.
La seconde patrouille de deux hommes venant à la rescousse était rapidement tombée sous les assauts de ces quelques mineurs nouvellement armés, épaulés par Klia en léopard. Mannfred, était arrivé sur les lieux juste après, suivi par le vieux fou contusionné et boiteux. L'inquisiteur avait cruellement et impitoyablement achevé l'un des deux malheureux avec un air de dégoût, lui enfonçant lentement son épée dans la longueur du corps en récitant une prière haineuse. Les deux sectateurs n'avaient pas fait mine de vouloir se rendre et s'étaient battus avec la rage du désespoir, blessant plusieurs villageois.
Un autre groupe mené par Krido et Erez s'était éloigné d'une vingtaine de mètres et n'avançait maintenant plus depuis quelques secondes, tenu en respect par les archers de la tour de guet, attendant les renforts du premier groupe.

C'est alors qu'il apparu de derrière la tour de guet.

Entièrement drapé de pourpre, son capuchon cachait son visage d'une ombre surnaturelle. Duzoa et ses cinq hommes l'encadrèrent instantanément. L'homme encapuchonné fit deux pas en avant, ses hommes autour de lui.

C'est aussi ce que fit Krido épaulé du petit groupe de villageois. Le barde prit la parole.

Après avoir étendu la jeune femme inconsciente sur un banc, Aenor scruta l’extérieur de sa cachette à travers les fissures des volets et vit que le combat avait l’air de se confiner aux portes du temple. Il fit rapidement le tour de la pièce. C’était une maison sobrement aménagée, sans plus de quelques meubles ainsi qu’une cheminée. Dans un coin de la pièce il aperçut tout un équipement de mineur. Il grimpa un escalier de pierre menant au premier étage où il devina une chambre dont le plafond en pente percé d’une lucarne lui permettrait de grimper sur les toits. Mis à part le lit, il s’y trouvait une armoire et une grande table recouverte de plusieurs peaux d’animaux et d’un attirail de taxidermiste. Plus loin, par terre, il fouilla rapidement un équipement succinct de chasseur et récupéra une arbalète ainsi qu’un carquois de carreaux.
° Parfait, vu l’état de mon bras, ça sera plus efficace qu’un arc °
Il ouvrit la lucarne, grimpa sur la table et se hissa sur le toit.
Il avança très prudemment en direction du temple, se cachant autant que possible de la tour de guet. Les villageois semblaient avoir repris les portes mais n’avaient pas l’air de vouloir avancer plus en avant. Il aperçut quatre êtres sortant du lot : un homme élégamment habillé se tenant en discrètement dans l’ombre des portes, un autre très sombre et menaçant, un vieux gnome en piteux état ainsi qu’un félin tout droit sorti de la jungle. Tous semblaient désormais tournés vers la tour de guet. Aenor changea de position pour se rapprocher de la rue menant à la tour et s’arrêta au couvert d’une cheminée.
Deux groupes se faisaient face. L’un était composé de quelques attaquants encapuchonnés encadrant un autre apparemment plus important, entièrement vêtu de pourpre. L’autre comportait surtout des villageois ainsi que l’enfant qui semblait être en fait un halfelin.
Ce dernier s’avança.
Aenor sortit un carreau et arma son arbalète.

Le vieux fou était sauvé. Maintenant il faillait s’occuper des cultistes restants. Une patrouille était entourés des quelques mineur qui avait récupérer l’équipement des cultistes mort. Par désespoir, ils commencèrent à les agresser, donnant des coups d’épée dans le vide aveuglés par la rage. Les mineurs, peu entrainés, à se battre se faisaient toucher. Un léopard aidait à tomber ces cultistes.

En se déplaçant en direction des tours de guet, Mannfred entendit la voix d’un garde, ne pouvant se relever, blessé de toute part. « De toute façon, vous allez tous mourir ».

Mannfred se précipita sur le garde et serra fort son cou dans sa main droite.

-« Qu’est-ce que vous faites dans cette ville ? » gronda Mannfred.
- Vous ne saurez rien. Laissez tomber, vous êtes ….
« Parle ! », L’air environnant avait changé, on pouvait sentir une énergie étrange. Le garde, rongé entre la peur et le désespoir, redevenait calme comme hypnotisé.

-« Cette nuit, nous devions réunir les villageois de ce village. Puis les enfermer dans ce temple. Il ne devait rester personne à l'exterieur du temple. C’est pour cela que nous patrouillons autour du temple et attendre les ordres de notre chef »
« -C’est quoi le nom de votre chef ? rétorqua Mannfred.
-AH AH AH. Comme si j’allais vous le dire. »

A ce moment la Mannfred, fou de rage, sortit sa lame et la planta dans le bas du corps et la faisait monter doucement. En même temps, il prononçait une prière dans un langage incompréhensible. Une lumière lui sortait des mains. Cette même lumière qu’il utilisa sur le vieux fou. Le garde était muet tant la douleur était grande.

Une fois, le cultiste mort. Il enleva son épée, l’essuya sur les vêtements du garde et la rengaina.

- « Qu’as-tu fait ? demanda le vieux fou.
-« Tu ne veux pas le savoir »

Mannfred recommença à marcher en direction des tours de guet suivi par le vieux boiteux. Un demi-homme était au centre entouré par un petit groupe de villageois et pris la parole.

- "Un instant je vous prie !"

Le barde reprit son souffle.
Dès lors qu'il s'arrêta de jouer de son instrument, les villageois eurent un instant d'égarement puis semblèrent perdre un peu de leur hargne.

- "Je me présente, Krido ménestrel itinérant, jongleur..."

Erez assena un coup de coude à hauteur de l'épaule de l'halfelin.

- "... acrobate, chanteur, musicien, interprète..."

Krido reçut une taloche derrière la tête.

- "... poète et médiateur à mes heures perdues."

L'homme encapuchonné s'arrêta, visiblement pour écouter ce que le barde avait à dire. Les cinq hommes avec lui l'imitèrent.

- "Chers interlocuteurs
Il me semble évident
Qu'à cet instant présent
Une once de malheur
Puisse vous cueillir céans.
- Abrège.", fit le roublard.
- "C'est pourquoi un accord
Maintenant peut-être trouvé
Afin que de la mort
Nous soyons tous gardés.
- Abrège !
Laissez donc ces mineurs,
Sans bruit et sans heurts,
Retrouver leur famille,
Leurs pioches et leurs boissons
Pour que leurs yeux brillent
À nouveaux de raison.
- ABRÈGE !!!
- Car c'est emplis de rage
Qu'ils se tiennent devant vous.
Il vous serait donc sage
De partir sans esbroufe."

Krido


-"Et bien..."
La voix émanait visiblement de nulle part. Mais Krido l'entendait très clairement dans sa tête. Les autres ne semblaient pas avoir entendu quoi que ce soit.
-"Voilà qui promet d'être un cerveau délicieux."
Il n'y avait aucune émotion qui transparessait. Mais Krido avait la nette impression que l'homme le regardait de derrière son capuchon. Quelquechose dépassa du capuchon furtivement. Alors qu'il se demandait s'il avait rêvé, sa tête se vida et il s'effondra.

Suite aux paroles du barde, un court silence avait eu lieu.
A la suite de quoi, tous les villageois du groupe qui suivait Krido s'était effondrés exceptés deux : l'un des mineurs qui n'avait semble-t-il pas été affecté, et Erez qui n'avait mit qu'une main au sol.


-"OrIza ritALpa !" hurla l'homme encapuchonné en tendant une main qui n'avait rien d'humain vers le mineur. Ses doigts étaient violets, longs et fins, pourvus de courtes griffes.

D'un bond, Erez attrapa le barde sous le bras et se jetta dans la ruelle qui leur avait servi d'abri contre les flèches.

La créature n'y fit pas particulièrement attention mais se dirigea vers le second groupe de villageois d'un air pressé et dépourvu de crainte. Le mineur se joignit à son escorte.

Mannfred avait senti une grande force magique lorsque tous les villageois furent tombés à terre.

« Cette créature est le mal incarné, il faut la détruire ».

Les villageois restaient sur place sans bien comprendre ce qu’il se passait.

« Fuyez pauvres fous !! »

Mannfred courra se réfugier dans la première maison à proximité. Il faisait une prière tenant son médaillon dans la main. Puis sortit son épée et se tint prêt à se défendre.

Pendant ce temps les villageois, courraient dans tous les sens. Ils se dirigeaient principalement vers le temple.

° Bordel de bordel de bordel de bordel de merde ! Mais c'était quoi ça ??!! °

Dans sa tête, les images tourbillonnaient, se mélangeaient, ses souvenirs les plus profonds remontaient à la surface alors que le présent semblait flou, presque irréel. Construire une pensée cohérente lui pris un peu plus de temps que d'habitude.

° J'ai pas bu autant que ça hier quand même ? Mhh... c'était peut être les coups derrière la tête alors... Mais qu'est-ce que je fais la ? Et pourquoi ce môme est entrain de baver sur son violon ? °

Si Erez était encore sous le choc, le halfelin avait clairement été touché de plein fouet, le pauvre bougre chantonnait des paroles sans aucun sens et semblait avoir oublié que son menton ne devait pas lui servir d'archet.

Il entonna :

« ...Ma mère m'a donné cent sous
Pour m'acheter des bretelles... »

Peut être que ce fut le début de l'air connu que chantait le barde, ou peut être qu'à force de lever le coude un peu trop, et un peu trop souvent, Erez avait pris l'habitude de se remettre les idées en places.
Tout lui revint d'un coup. La personne encapuchonnée tendant la main. La formule magique prononcée.Tout le monde à terre. Cette sensation de vertige et de surdité, comme si quelque chose venait d'exploser près de lui. Comment il avait bondit pour récupérer le barde et se mettre à l'abri.

« ...J'ai gardé mes cent sous
Pour aller au bordel... », continuait le barde.

° MERDE, LE GROS CHAT !! °

La druidesse avait du rejoindre son groupe en catimini et avait eu la malchance de se retrouver pile au mauvais endroit au mauvais moment. Il avait à peine eut le temps de voir l'animal tomber au sol inconscient avant de secourir le barde. Le tigre avait ensuite pris l'apparence d'une elfe vêtue d'une cape et d'une tunique. Non pas par courage, mais par opportunisme Erez sorti rapidement de sa cachette pour retrouver son précédent allié. Avec des dents de cette taille, et dans cette situation, elle lui sera certainement très utile.

On entendait encore à quelque mettre le barde chanter :

« ...Chemin faisant
J'ai rencontré grand mère... »

En un éclair, il réussi à retrouver l'elfe retournée sous sa forme normale. Il s'approcha d'elle, sa peau était pâle, ponctuée de taches de rousseurs, et sa silhouette laissait deviner une musculature puissante.

* Donne une petite claque *

L'elfe ouvrit immédiatement ses yeux qui s'assombrirent et s'affinèrent alors que son visage prenait des traits plus bestiaux et se recouvrait de poil. Avant même qu'il ne le remarque, la bête avait renversé Erez au sol et avait levé la patte en arrière comme si elle préparait un coup.

Du loin venait toujours une voix :

« ...Ou vas tu mon enfant ?
Je m'en vais au bordel ! »

"Ma mère m'a donné cent sous
Pour m'acheter des bretelles..."

°...°

"J'ai gardé mes cent sous
Pour aller au bordel..."

°???°

"Chemin faisant"

*sent une présence*

"J'ai rencontré grand mère..."

°grand mère... est ce que ça se mange ça ???°

*reçoit une claque*

°Danger !°

*Saute sur la proie et lui lacère la poitrine*

"aaaAHH!""
"Ou vas tu mon enfant ?"

*vision s'éclaircit*
*moment d'hésitation*

"Je m'en vais au bordel !"
"Stoop c'est moi" Le roublard criait entre ses dents de peur d'attirer l'attention de l'homme mystèrieux qui leur avait envoyé la décharge mental, de son escorte, ou bien encore des archers de la tour de guet non-loin.

"Garde tes cent sous"

*Se retransforme en elfe, à plat ventre sur le roublard*

"Je ferai bien l'affaire"

"Dis donc, rappelle moi d'arrêter de te sauver la..."
"shhht!"

*Commence à ramper vers le barde, suivie du roublard, sanguinolent*

"J'ai gardé mes cent sous
Et j'ai baisé grand mère"

*Arrivent à couvert et se lèvent*

"Qu'est ce qu'il a celui là ?" dit-elle au roublard, dont les quelques mètres à ramper n'avait pas amélioré la blessure au torse.
"Humpf.." répondit-il, en découvrant ses mains pleines de son sang.


"Chemin rentrant,
J'ai rencontré mon père"

"Shhhht on va se faire repérer !"

"D'où viens tu mon enfant ?"
*Met une gifle au barde*
"Je viens de baiser gr.."
*Gifle*

*Le barde reprend conscience et cligne des yeux*
"..and mere... Hein ?... On a gagné ??"

En guise de réponse, on entendit un grand nombre de personnes tomber au sol, à une petite vingtaine de mètres de là.


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Klia, Druidesse Elfe

Achémix suivit l’inquisiteur. Ce dernier s’arrêta au chevet d’un garde. Le vieux gnome n’entendit pas la conversation mais vit l’humain transpercer le garde de bas en haut.

°Mais ce mec est complètement givré !°

- "Qu’as-tu fait ?" demanda le gnome.

- "Tu ne veux pas le savoir."

L’inquisiteur tourna les talons et repartit.
Il pensa °bien sur que j’ai envie de le savoir, espèce de psychopathe°, mais se dit que prononcer cette réponse ne serait surement pas une bonne idée…
Suivant l’homme, il s’approchait de l’endroit ou le rassemblement avait lieu. Achémix vit un halfelin qui déblatérait des âneries devant ce qui semblait être un homme drapé de pourpre.

°hoho ! Voila qui est intéressant, il n’est pas courant de voir des halfelins ici°

Soudain, tout le monde s’écroula sauf un mineur.

*s’arretant * °Hola hola! On se calme° .

"OrIza ritALpa !" hurla l'homme encapuchonné.
Un homme se releva et pris l’halfelin sur son épaule et s’enfuit.
L’homme qu’avait suivit le gnome ouvrait de grands yeux et cria « fuyez pauvres fous !! ». Il courut vers la ville. L’Alchimiste le suivit du regard:

°Ah carrément ! Même lui !...quel pleutre !...°

Il redirigea son regard vers le capuchonné et tous les gens à terre. Son sang n’avait fait qu’un tour que la peur le saisi, et avec l’adrénaline, sa jambe le fit moins souffrir. Il partit en clopinant rapidement vers la direction de l’inquisiteur.

°Attends moi salopard !°

Tous en courant, il se retourna et vit la créature se diriger vers le temple devant lequel se tenait des villageois.

°Ah ben oui, fidèles à leur stupidité ceux-là…°
Ils s’écroulèrent.
°…°

Achémix rentra dans la première maison sur son chemin. Il tomba nez-à-nez avec l’inquisiteur, l’épée à la main.

°encore toi !°
« whoa, qu’est ce qu’il vient juste de se passer ?» interrogea le gnome

Duzoa


"-Oui Maître, merci Maître. Ils étaient 45 enfermés dans le temple. Le vieil alchimiste, l'hotage, et les deux intrus sur les toits, cela fait 49 âmes." dit Duzoa à la créature.

*...*

"-Bien Maître. Rosh, Rick, refermez la porte une fois que l'on est dehors ! Les autres on conserve l'escorte en attendant le reste des frères qui ne devraient pas tarder à.."
*Un son de corne de brume raisonne, émanant de la tour de garde*
"-Parfait, voilà le reste de la troupe..!"
A ce son, tous avaient repris la confiance que l'arrivée du Maître n'avait pas réussi à ramener.

La créature et son escorte -dont fait maintenant partit le mineur- ressort du temple, dans les rayons du soleil matinal. Elle marque une pause et les personnes qui reprenaient leur esprits dans les groupes de villageois retombent inanimés.

-"OrIza ritALpa !" fit une première fois la créature, des appendices violet profonds dépassant clairement -quoi que succinctement- de l'ombre de sa capuche à son incantation.

°C'était terminé. La tentative d'évasion avait été vaine. Les 17 personnes à l’extérieur seraient bientôt toutes acquises à leur cause, ainsi que les ssept autres si on remettait la main dessus. La récolte avait été bonne -excellente même- à en juger par ce que lui avait communiqué le Maître.°

-"OrIza ritALpa !"

° Plus que 15. Le Maître n'avait même pas émis de remontrance quant à leur échec pour tenir les villageois enfermés jusqu'à son arrivée. Il était vraiment efficace, et focalisé sur sa mission. Quelle gloire d’appartenir aux disciples de Qill !°

-"OrIza ritALpa !"

° 14. Dès que les autres arriveraient, Kinto fouillerait le village en profondeur avec les hommes. Ils mettraient probablement la main sur quelques uns des évadés, sinon tous. Ils feraient d'excellentes recrues. °

-"OrIza ritALpa !"

°Ses quatre tentacules sont vraiment hypnotisantes de virtuosité°

*Il sourit.*

Aenor courrait discrètement sur les toits, restant autant que possible hors de vue des sentinelles de la tour de guet occupée à couvrir leurs troupes. La créature avait anéanti la résistance à une vitesse effroyable. Il doutait que les quelques personnes ayant réussi à se glisser hors de son chemin puissent survivre longtemps sans se cacher. Il n’était clairement pas de taille à affronter cette abomination dont il ne connaissait rien. Il arriva rapidement à la maison du taxidermiste, rentra par la lucarne et descendit au rez-de-chaussée. Il n’eut aucun mal à repérer la jeune femme en embuscade sous l’escalier, tremblant comme une feuille, une pioche serrée entre ses mains qu’elle ne pouvait à peine soulever. Aenor lui plaqua la main sur la bouche pour l’empêcher de crier de terreur :
« Chhhhut, je ne suis pas là pour vous faire du mal, c’est moi qui vous ai arraché à leurs griffes. Le village est sous l’emprise de la secte. J’ai besoin d’aide et d’information pour pouvoir nous sortir d’ici. »
Attendant quelques secondes qu’elle se calme, Aenor desserra lentement son étreinte.
« Qui êtes-vous ? » Demanda-t-elle d’une voix mal assurée.
« Je m’appelle Aenor, je m’étais installé dans la forêt au Sud pour la nuit. J’ai besoin de savoir quels sont les moyens à notre disposition dans ce village. »

Dans un recoin d'une ruelle de la ville de Ziemia, trois individus s'éloignaient prudemment du temple de Douar.
Klia s'était subitement mise en marche sans prévenir. Erez et Krido s'étaient brièvement regardés avant de la suivre. L'elfe longeait le mur de la ruelle, accroupie, et avançait sans faire de bruit. Krido marchait debout derrière elle. Erez, courbé et toujours blessé, suivait péniblement.

- "Attendez mademoiselle, veuillez ralentir.
Mon ami est blessé et semble beaucoup souffrir.
- ...
- Il lui faudrait rapidement des soins.
C'est pourquoi je vais avoir grand besoin...
- Shhht !"

L'elfe s'était arrêté au niveau d'une maison dont la porte était entrouverte.
Elle renifla l'air quelques secondes puis s'engouffra dans la maison.

- "Rentrez, vite !"

Ils obtempérèrent. L'elfe s'était déjà éclipsé lorsqu'ils entrèrent dans le bâtiment. Erez jeta un coup d’œil dans la ruelle qu'ils venaient de quitter puis referma la porte et la verrouilla. Ils retrouvèrent Klia dans la cuisine au rez-de-chaussée.

- "C'est pas le moment de casser la croute !", laissa échapper Erez.
- "J'ai faim donc je mange. Je reprends des forces. Tu devrais faire pareil.
- Je ne veux pas manger, je veux qu'on me soigne. Tu as vu ce que tu m'as fait tout à l'heure ?
- ..."

- "Si je puis me permettre, et sans jugement aucun
Pour ce qui est de l'urgence de vous fournir des soins :
Vos nombreuses blessures semblent superficielles
Elles sont certes profondes mais sans doute pas mortelles
Et pour palier au sang qu'il vous en a couté
Je vous conseille aussi de venir manger."

Krido lui tendit une pomme avec un grand sourire.

- "Au passage, je me nomme Krido."

-" Super, moi c'est Erez... Et la demoiselle avec les sautes d'humeurs elle s'appelle comment ? "

-" Klia.", répondit-elle sèchement.

-" Pas très bavarde... Ca me fait penser, dans un des châteaux ou j'ai habité, la mule favorite du vieux Renault s'appelait Klio... J'espère qu'elle a quand même meilleur caractère", murmura Erez au barde.

° Il devrait bien y avoir quelque chose de plus consistant que ça ici, j'aurais vraiment besoin d'une potion de soin et d'une nouvelle chemise °

-" Dites donc, plutôt que de s'enpifrer il serait plutôt malin de regarder dans la maison si on peut trouver quelque chose de plus utile qu'une pomme, je pense pas que ce soit avec ça qu'on réussisse à arrêter ces tarés."

Après avoir fouillé la première maison sans y trouver grand chose, ils décidèrent de fouiller chacune des maisons sur le chemin de l'auberge dans laquelle Krido et Erez avaient laissés leurs affaires. Les quelques patrouilles évitées de justesse les détournèrent de leur chemin en leur faisant emprunter d'autres ruelles. Ils se retrouvèrent non-loin du temple, à l'arrière d'une maison sur deux étages.

*Clique-clique-clique-clique-CLOC*
°Pf, serrure de péon.°
*Ouvre lentement la porte*

-"OrIza ritALpa !"

*cliclic*

°Bah le mec est drôlement inspiré... ça doit faire 15 fois qu'il répète ça..°

*Le roublard ouvre la porte de derrière*

*De l'autre coté de la pièce, un homme est de dos. On reconnait la silhouette du rôdeur qui a, quelques minutes auparavant, sauvé la jeune femme otage. Elle, est à genoux devant lui, et il semblent très occupés, l'homme les mains sur la tête de la jeune femme...*

-"Et ben, elle sait dire merci elle !" fit le roublard dans un souffle, narquois.

*Le rôdeur se retourne en dégainant son poignard. On peut voir le visage de la femme avec un pansement sur l'arcade, que visiblement le rôdeur venait de poser*

-"Autant pour moi.." dit le roublard, déçu, tandis que tous pénètrent dans la maison.

-"C'est vous... Je pensais être le seul à leur avoir echappés" fit le rôdeur en baissant son poignard.

°Et beh il manque pas d'air lui°

-"Oh hardi Rodeur et noble demoiselle,
de vous voir, je suis bien aise,
car.."

*La porte s'ouvre à la volée*
*tous se retournent en sursautant sur l'homme encapuchonné qui pénètre dans la maison... suivi de près par un vieux gnome boitillant*

-"Et beh... C'est la fête du jambon ici ?" fit ce dernier.

*Klia lève un sourcil en le regardant*

*Après un court silence où tous se jaugent, l'inquisiteur prend la parole*
-"Il faut qu'on se dépêche. L'espèce de monstre impie aura tôt fait d'enchanter tous les villageois, et ensuite je doute qu'il nous laisse squatter une maison..."

Dehors, les incantations avaient cessées.

Le « grand » inquisiteur lui faisait peur.

- " je ne sais pas ce que cette choses était, mais si il y a bien une chose dont je suis certain, c’est que je ne peux la combattre seul…je vais avoir besoin de ton aide."

- "Mon aide ? Regarde bien …attention….T’es prêt ? TOP !" *parlant très rapidement*
"je suis un gnome alchimiste qui doit avoir à peu près 3 fois ton âge, je me suis fait explosé ma propre porte pour empêcher des capuchonnés de me kidnapper, me suis enfuis, suis revenu pour sauver une bande de crétins (qui au passage sont tous tombés raid mort il y a de cela à peine 2 minutes), me suis caché dans un tonneau, ai fait exploser ce tonneau par mégarde, suis encore en vie par je-ne-sais quel miracle, je peux à peine marché, j’ai aucun instrument ni potion sur moi , ni de quoi en faire vite fait !!! je suis je suis… ? ACHEMIX ! bien joué, 1 0 bombe au centre."

"t’as oublié de mentionner que tu es fou."

"aussi !" dit-il avec un grand sourire

" … bon allez de toute manière, on perd notre temps, suis-moi si tu veux sinon fais ce que tu souhaites."

Sans se retourner l’inquisiteur sortit de la maison. Grommelant des insultes gnomes, le vieil alchimiste le suivit. De toute manière, il n’avait pas vraiment le choix,
*grommelant dans sa barbe, la tête basse*
«pfff, encore devoir sauver des crétins, je passe ma vie à ça…, j’aurais mieux fait de m’acheter cette grotte dans la montagne, elle avait l’air tranquille… et personne pour m’emmerder !».

Dans ses pensées, le gnome n’avait pas vu l’humain s’arrêter et il le percuta.
*L’inquisiteur lui plaqua une main sur la bouche*
"chut, des bruits."
Ils marchèrent à pas de loups jusqu’à une porte et l’inquisiteur colla son oreille pour écouter. Quelques instants plus tard, et sans prévenir le gnome, il dégaina son épée, donna un grand coup de pied dans la porte qui valdingua, et entra dans la maison.

Le gnome le suivit. Il entra dans une pièce où une femme à genoux se tenait devant un humain tenant un poignard, une elfe, un autre humain et un hobbit.
°quel drôle de groupe°

Il jeta un regard a la femme agenouillée et au l’humain avec le poignard, il pensa :
°Chouette, un sacrifice !°
Il dit :
«Et beh... C'est la fête du jambon ici ? »

Il s’arrêta, jetant un regard global.
Il regarda l’elfe qui haussait le sourcil:
°Qu'est ce qu’elle a la maigrichonne ?°
L’inquisiteur prit la parole.
"Il faut qu'on se dépêche. L'espèce de monstre impie aura tôt fait d'enchanter tous les villageois, et ensuite je doute qu'il nous laisse squatter une maison... "
"Oui ! Alors justement ! À propos du monstre impie…"dit le gnome.
Tout le monde se retourna et le regarda avec insistance
"Oui non rien en fait, j'ai amené des grelots et des claquettes pour le divertir..."

« Comment ça ? » murmura la jeune femme
« Un membre de cette secte semble extrêmement puissant et aucune personne de ce village n’a l’air de pouvoir l’arrêter. Je dois trouver un moyen de contacter les villages alentours et appeler du renfort. »
Elle semblait complètement perdue et tremblait de peur.
« Asseyez-vous, je vais vous donnez quelque chose pour vous calmer. »
Aenor la fit s’assoir à la table et sorti de son sac sa gourde et un sachet d’herbes séchées. Il remplit un gobelet trainant sur la table et y saupoudra les herbes qui teintèrent le breuvage de brun.
« Tenez »
Il lui tendit la tisane apaisante. Elle sembla hésiter un instant puis y trempa ses lèvres et enfin bu à petite gorgée. Aenor l’observa alors qu’elle cessait de trembler et semblait de plus en plus relaxée.
« Quel est votre nom ? » Demanda-t-il
« Ellyane » Répondit-elle.
« Ecoutez-moi Ellyane, je dois avoir ces renseignements le plus rapidement possible. Je ne sais pas de combien de temps nous disposons avant que l’on nous trouve. Comment communiquez-vous avec les villages les plus proches ? »
« Il y a une volière dans le village, on envoie des messages par pigeons voyageurs. Je sais qu’ils sont beaucoup utilisés pour rendre compte du résultat des excavations. »
« Comment sont organisés les transports de minerai ? »
« Je ne sais pas, c’est M. Sparks qui s’occupe du commerce. Si vous arrivez à le trouver il pourra surement vous aider. Mais on le trouve rarement en ville, il passe beaucoup de temps dans les mines. »
Sa voix faiblissait lentement. Aenor mettant en place son prochain plan ne s’en rendit pas compte et il fut surpris de voir la femme s’effondrer sur le sol, renversant le reste de tisane.
Sa chute eue raison de son arcade, déjà malmenée par le choc contre la porte et du sang s’écoulait sur son visage. Aenor se pencha pour l’aider à se reprendre ses esprits, la secouant légèrement et l’appelant jusqu’à ce qu’elle refasse surface.
« Attendez un instant »
Il sortit un pansement et l’appliqua sur la tête d’Ellyane.

« Et ben, elle sait dire merci elle ! »
Instinctivement, Aenor se retourna en sortant un couteau. Un homme, un halfelin et une elfe étaient entrés dans la maison suivit d’un autre homme et d’un gnome.
° Merde on entre dans cette maison comme dans un moulin, je dois déguerpir le plus vite possible°
[…]
« Il faut qu'on se dépêche. L'espèce de monstre impie aura tôt fait d'enchanter tous les villageois, et ensuite je doute qu'il nous laisse squatter une maison... »
Il reconnut parmi les membres du groupe certain ayant tenu tête à la créature dans la rue.
Aenor aida Ellyanne à se relever.
« Il y’a une armoire à l’étage, vous devriez vous y cacher. Laissez la lucarne ouverte. »
Alors qu’elle montait les escaliers, Aenor se retourna vers le groupe.
« Il y a une volière dans le village, je vais voir si je peux envoyer un message. »
Il s’avança vers la porte.
« Un certain Sparks pourrait connaitre des moyens pour s’enfuir. S’il n’a pas été capturé il pourrait être dans les mines »
Il ouvrit lentement la porte, aucun bruit ne semblait perturber le village. Il tourna la tête vers le groupe.
« Bonne chance »
Et il s’enfuit dans la lumière du jour.

Le gnome trouvait ce plan d’action relativement stupide, mais il en était venu à la conclusion que c‘était le seul possible… cela dit, il ne comptait pas suivre comme un bon caniche ce groupe de «combattants», car excepté le barde (quoique son violon fasse un peu peur), tous savaient manier une épée plutôt correctement apparemment, en tout cas mieux que lui-même.
De toute manière, dans l’état où il se trouvait, il n’avait plus rien, il ne pouvait récupérer son sac qui se trouvait près du temple sans tomber sous le contrôle des capuchonnés, qui de plus ne contenait rien d’utile pour le moment. Si ! Des culottes propres peut-être…
Achémix s’arrêta au coin de la dernière ruelle qui le séparait de sa maison, qu’il épia. Il n’avait croisé de patrouilles nulle part.

°Soit la chasse n’a pas encore été lancée, soit ils n’en ont rien à faire de nous°

*grommelant* "la deuxième serait la meilleure" °même si j’en doute°.

Le champ étant libre, le gnome courut jusqu'à sa maison. Mis à part la porte explosée, tout était intact. Seulement voila, lui qui était si ordonné, comment allait-il retrouvé ce dont il avait besoin dans tout ce fatras d’affaires éparpillées?

*Se touchant la tête avec le bout des index* "ok c’est parti !"

Il rassembla ses pensées et commença à chercher ce dont il avait besoin. Par miracle (ou stupidité ?), les débiles n’avaient pas touchés à sa penderie. Lorsqu’il l’ouvrit, son regard se posa sur un grand coffre, un sac et une épée (courte en fait mais normale pour un gnome), très ancien cadeau du père d’une amie chère. Il sourit malgré lui à ce souvenir.

° Allez non, pas le temps de faire de la nostalgie, faut aller aider des crétins…°

"Il est temps de te faire faire un peu d’exercice."

Il la prit, la soupesa et l’examina. Elle était magnifique. Juste après le pommeau, sur la lame, était incrustée une pierre de couleur arc-en-ciel. Le gnome était jaloux de ce joyau. Malgré ses enquêtes et ses expériences, Il n’avait jamais su la valeur de cette pierre, ni quel était son pouvoir. La seule chose qu’il avait pu observer était le fil qui n’avait jamais rouillé, la lame étant aussi aiguisée qu’à sa création, semblait-il.

°Magnifique Azoth°.

Il déposa son épée et sortit le coffre de la penderie. L’ouvrant, l’odeur du linge propre mélangé à celui du cuir lui rappela ses aventures. Que de souvenirs ! Il sourit, mélancolique.

Il fit l’inventaire du coffre : Un pantalon vert assorti à une sorte de robe verte, fendue au niveau des jambes, en tissu brodée couleur or sur les bords inférieur. Des bottes montantes, un double ceinturon, une partie étant faite pour porter sa ceinture d’alchimie, et enfin l’objet qui lui avait tant de fois sauver la vie, son plastron en cuir sur lequel été gravé au milieu un triangle, au centre de la base duquel était dessinée une croix, et au dos une petite extension pour porter son épée, et ainsi la dégainer rapidement en cas de dangers. La aussi ses souvenirs ressurgirent mais il les refoula.

°bien, inventaire au complet°

Il fouilla ensuite dans son laboratoire et rassembla toute ses composants qu’il stocka dans sa ceinture. La encore, les imbéciles n’avaient pas osé toucher aux expériences de son laboratoire, par contre, certaines fioles qu’il avait stocké avaient disparu. Il les identifia rapidement, certaines provenant de son stock de… il sourit de toutes ses dents.

"Haha, parfait parfait !"

Il récupéra ce qu’il pu, c'est-à-dire quelques potions, de corde animée, d’invisibilité pour les animaux, d’agrandissement, de rapetissement, de baie nourricières. Il n’avait qu’une boite de capacité de stockage de 10 potions, il décida donc d’en prendre 1 de chaque et de garder 5 fioles vides pour les cas de mélanges urgents. Il trouva ses potions de soins légers -plus de la moitié ayant disparus- il en bu une, sa jambe lui fit moins mal.
Il fit son sac en pouffant.

"J’ai l’impression de repartir à l’école..."

Ses affaires prêtes, il voulut profiter d’être chez lui pour prendre une douche rapide avec le système ingénieux d’un bac percé de trous qui fournissait de l’eau chauffé par un système qu’un de ses amis gnomes, spécialiste de l’ingénierie de l’armement, lui avait conçu, mais l'urgence et la gravité de la situation l'en dissuada

*soupirant* "Même pas le temps de prendre une dernière douche chez toi…"

Il s’habilla, s’équipât et sortit de sa maison. Le soleil en plein dans sa face annonçait une journée splendide. Il s’arrêta sur son perron.
Tel un héros,il plissa les yeux et le regard brillant, le nez au vent, il huma l’odeur de la bouse de vache fraiche. Le coté droit de sa bouche remonta, dévoilant une partie de ses dents moisies. Il coinça un bout de bois entre ses dents :

"On The Road Again !"

- "C'était qui ce type ?", demanda Erez.
Klia jeta un rapide coup d'oeil dans la rue avant de refermer la porte.
- "Aucune idée mais en tout cas il court vite."
- "Sale blessure à l'épaule. J'espère pour lui qu'il évitera toute mauvaise rencontre.", dit Mannfred.
- "C'est balo, j'aurais pu lui..."
L'inquisiteur interrompit le barde.
- "On a pas de temps à perdre. Il nous faut arrêter ce monstre là dehors. Ces incantations ont cessé et ça ne me dit rien qui vaille."
Klia ferma les yeux et aspira une grande bouffée d'air.
- "Je sens quelque chose de malsains dans l'air..."
- "Ah ça, c'est pas moi", indiqua Achémix.
- "Elle a raison, ça sent le souffre."
- "Mais c'est pas moi !"
- "Mais non, ducon. C'est une expression pour dire que la situation pue.", pesta le roublard.
- "Mais puisque je vous dis que c'est pas moi !"
- "STOP ! Ça suffit !"
Mannfred commençait à perdre patience.
- "Que comptez-vous faire ? Vous avez un plan ?"
- "Nous allions vers l'auberge avant de vous croiser.
Ce lieu, pour nous défendre, semblait tout indiqué.
C'est une solide bâtisse en briques et en mortier.
Et nombre de nos affaires y sont entreposées."
- "Hum... Nous pourrions en effet nous défendre jusqu'à l'arrivé de renforts si cet homme arrive à atteindre cette volière, mais ils risquent de mettre du temps à arriver. J'espère pour lui qu'il ne sera pas victime du sortilège de cette créature lorsque nous le reverrons."

Le groupe se mit donc d'accord sur leur destination et sortir prudemment dans la rue. Ils avançaient silencieusement les uns derrière les autres. Après quelques minutes et quelques tournants, ils étaient enfin en vue de l'auberge.
C'est alors qu'un grand cri retenti au loin.

- "C'était quoi ce truc ?"
- "J'sais pas mais je suis pas pressé de le savoir."
- "Dîtes, vous n'avez pas l'impression qu'on a oublié un détail ?"
- "Ben on est là tous les quatre..."
- "Tous les quatre ?"
- "..."
- "Oh putain !"

Erez Klia Krido Mannfred

Pendant ce temps-là, non loin de l'auberge, une discussion animée avait lieu.

> "Mais puisque je vous dis que c'est pas une bonne idée..."
> "On ne va pas rebrousser chemin alors qu'on vient d'arriver."
> "Je vous dis que le cri venait de l'auberge."
> "Mais non, ça venait de par là-bas."
> "Vous êtes surs que c'était pas la bonne femme ?"
> "Ça ressemblait pas à une voix de femme. J'aurais dit un homme."
> "Surement l'autre andouille qui s'est fait prendre."
> "Lequel ? Le grand ou le petit ?"
> "Arrêtez avec vos conneries !"
> "Faudrait quand même aller voir. Quelqu'un a peut-être besoin d'aide."
> "Vu le cri, c'est déjà trop tard."
> "On aurait quand même dû amener cette femme avec nous."
> "Si tu veux mon avis, elle est plus en sécurité planquée dans cette baraque qu'ici."
> "Bon, on y rentre dans cette saleté auberge ?"
> "Ok, mais on se dépêche de récupérer ce dont on a besoin et on repart. D'accord ?"
> "Ok."
> "D'accord."
> "..."
> "D'accord ?!"
> "... Entendu."

Et c'est dans cette bonne ambiance que le groupe pénétra dans l'auberge.

Le groupe entra dans l'auberge. L'odeur était encore plus infecte qu'auparavant. Le reste de nourriture avait moisi dans les assiettes restées sur les tables.

" Mais ça ne sent plus le taureau ici, ça sent la rousse. " dit Erez

* Klia frappa le voleur *

" Bon, dépéchez-vous de prendre vos affaires " dit Mannfred.